Au démarrage du projet, le site de 17900 m² est alors occupé par une scierie-rabotterie, une activité devenue incompatible avec son environnement commercial et l’exigence qu’une entrée de ville requiert comme qualité architecturale et paysagère. La première étape du projet a donc été d’accompagner le déplacement de cette activité en lui construisant un nouveau bâtiment industriel dans la zone du Prat, non loin de là. Après démolition des anciens bâtiments, la métamorphose de ce site d’entrée de ville pouvait alors démarrer.
Le projet se compose de deux bâtiments. Le premier en forme de “L” propose sept cellules commerciales en rez-de chaussée de 240 à 2550 m² de surface de plancher pour des enseignes d’équipement de la personne et de la maison. Le deuxième bâtiment, plus réduit propose deux cellules dédiées à de la restauration. Ces deux édifices s’articulent autour d’un parc de stationnement aérien d’une centaine de places, bordé par de larges esplanades piétonnes donnant accès aux commerces et aux vitrines. 170 places sont également disponibles en sous-sol du complexe, la présence automobile a ainsi été considérablement réduite en surface, offrant ainsi un confort maximal des usagers et une qualité architecturale accrue.
Le bâtiment principal, de part sa position à l’arrière du terrain, s’élève avec une identité architecturale forte. Sa base alternant vitrine et bardage bois est dominée par un épais et structrant fronton en polycarbonate bleu translucide qui accueille les signalétiques d’enseigne. Sur la partie nord se détache un étage dédié à des occupations tertiaire et dote ainsi la pointe du bâti d’une façade résolument urbaine annonçant la transition vers la ville. Le bâtiment dédié à la restauration, en premier plan au bord du giratoire du Poulfanc conserve les attributs de son grand frère mais avec une échelle réduite et une déclinaison de forme et de lignes. Ici, seuls le bois et le verre parent les façades terminées par de larges débords protègent les terrasses avec d’élégantes courbes.